- StuG III Ausf. A (Sd.Kfz 142; 1940, 30 exemplaires produits).
Il fut utilisé pour la première fois au cours de la Bataille de France. Il était construit sur la base du châssis du Panzer III Ausf. F et pourvu du canon StuK 37 L/24 de 75 mm
- StuG III Ausf. B (Sd.Kfz 142; 1940-1941, 320 exemplaires produits).
Chenilles plus larges et autres modifications mineures
- StuG III Ausf. C (Sd.Kfz 142; 1941, 50 exemplaires produits).
Petites améliorations par rapport à la version précédente
- StuG III Ausf. D (Sd.Kfz 142; 1941, 150 exemplaires produits).
Petites améliorations par rapport à la version précédente
- StuG III Ausf. E (Sd.Kfz 142; 1941-1942, 272 exemplaires produits).
Une mitrailleuse MG34 est ajoutée pour protéger le véhicule de l’infanterie ennemie. Autres petites améliorations
- StuG III Ausf. F (Sd.Kfz 142/1; 1942, 359 exemplaires produits).
Première réelle modification de l’armement. Cette version utilise le canon StuK 40 L/43 qui dispose d’un tube plus long. Ce changement fit que le Stug III devint plus un chasseur de char qu’un véhicule de support d’infanterie. Des jupes latérales furent ajoutées à certains modèles pour les protéger des fusils anti-char soviétiques; ces jupes se rencontreront toutefois beaucoup plus souvent sur la version Ausf. G qui lui est postérieure.
- StuG III Ausf. F/8 (Sd.Kfz 142/1; 1942, 334 exemplaires produits).
Nouveau canon, le StuK 40 L/48 de 75 mm.
- StuG III Ausf. G (Sd.Kfz 142/1; 1942-1945, 7 893 exemplaires produits).
La version finale et de loin la plus construite de la série StuG. La version G utilisait la coque du Panzer III Ausf. M et, après 1944, fut pourvue d’une seconde mitrailleuse. Des versions plus tardives furent pourvues du manteau de canon Saukopf (en groin de cochon), qui était plus efficace que le manteau original pour détourner les tirs au but. Des jupes latérales furent ajoutées à la version G pour une plus grande protection de ses flancs. Autres véhicules basés sur le StuG III Certains StuG III furent également créés sur la base du châssis de Panzer III tout en étant pourvus du système de suspension du Panzer IV. Seuls vingt exemplaires furent produits. L’intention était de simplifier les réparations sur le terrain, mais le système se révélant inopérant et cette version fut abandonnée.
En 1942, une variante du StuG III fut conçue avec un obusier de 105 mm à la place du StuK 40 L/43. Ces véhicules désignés sous le nom de Sturmhaubitze 42 (ou StuH 42), également recensés sous le terme Sd.Kfz 142/2), étaient destinés à fournir un support d’infanterie en raison du nombre croissant de StuG III F/8 utilisés dans un rôle de chasseurs de chars. Le StuH était pourvu d’une variante de l’obusier léger de campagne modèle 1918, modifié pour bénéficier d’une mise à feu électrique et pourvu d’un frein de bouche. Les modèles tardifs furent construits au départ de châssis de StuG III G ainsi que de châssis StuG III F et F/8. Le frein de bouche fut souvent ignoré en raison de la rareté des ressources.
En 1943, dix StuG III furent convertis en Stug I (FLAMM) par un remplacement du canon par un lance-flamme Schwade. Ces châssis furent tous reconvertis au dépôt et étaient une variante de la version pré-Ausf. F. Aucun rapport n’indique qu’ils auraient été utilisés au combat et ils furent tous retransformés en StuG III standard en 1944.
Le canon automoteur soviétique SU-76i était basé sur un StuG III et sur des chars Panzer III allemands capturés. Près de 1 200 de ces véhicules furent convertis pour être utilisés par l’Armée rouge en y ajoutant à une superstructure et le canon ZiS-5 de 76,2 mm